Prevalence of diagnosed pulmonary embolism in patients with chronic obstructive pulmonary disease exacerbation presenting at the emergency department of a large North American academic hospital center

BackgroundThe real prevalence of pulmonary embolism (PE) in patients with chronic obstructive pulmonary disease exacerbation (COPDe) remains largely unknown, especially in North America. Our aim was to evaluate the prevalence of PE in patients with COPDe at a large academic Canadian hospital.MethodsThis is a retrospective cohort study of all adult patients with COPDe seen at the emergency department (ED) of The Ottawa Hospital, Ontario, Canada (June 2019-January 2022). The primary outcome was the prevalence of PE during the initial assessment and at 3 months. Secondary outcomes included prevalence of venous thromboembolism and mortality. Subgroup analyses based on the type of COPDe and the post-ED clinical setting were conducted.ResultsOf 1158 patients seen in the ED with COPDe, PE was diagnosed in 13 patients (1.1%; 95%CI 0.6%-1.9%). Five patients (5/1158; 0.4%) had a diagnosis of PE during initial assessment and 8/1141 (0.7%) patients were diagnosed with PE during the 3-month follow-up. The prevalence of PE did not differ based on the type of COPDe (p = 0.27) and was higher in patients admitted to the hospital compared to patients discharged from the ED (1.1% vs 0.0%; p = 0.01). Mortality was clinically but not statistically higher in patients with PE compared to patients without PE (15.4% vs 6.0%; p = 0.19).ConclusionAmong patients with COPDe evaluated in the ED, the prevalence of diagnosed PE was low, but more than 60% of the PE were diagnosed during the 3-month follow-up. Further studies are needed to determine an appropriate diagnostic algorithm in this population. Contexte La pr & eacute;valence r & eacute;elle de l'embolie pulmonaire chez les patients pr & eacute;sentant une exacerbation de la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) reste largement inconnue, en particulier en Am & eacute;rique du Nord. Notre objectif & eacute;tait d'& eacute;valuer la pr & eacute;valence de l'embolie pulmonaire chez les patients pr & eacute;sentant une exacerbation de la MPOC dans un grand h & ocirc;pital universitaire canadien.M & eacute;thodes Il s'agit d'une & eacute;tude de cohorte r & eacute;trospective portant sur tous les patients adultes atteints d'une exacerbation de la MPOC vus au service des urgences de l'H & ocirc;pital d'Ottawa, Ontario, Canada (juin 2019-janvier 2022). Le crit & egrave;re principal & eacute;tait la pr & eacute;valence de l'embolie pulmonaire lors de l'& eacute;valuation initiale et & agrave; trois mois. Les crit & egrave;res secondaires comprenaient la pr & eacute;valence de la thromboembolie veineuse et la mortalit & eacute;. Des analyses de sous-groupes bas & eacute;es sur le type d'exacerbation de la MPOC et le cadre clinique post-urgence ont & eacute;t & eacute; r & eacute;alis & eacute;es.R & eacute;sultatsSur les 1158 patients vus aux urgences avec une exacerbation de la MPOC, une embolie pulmonaire a & eacute;t & eacute; diagnostiqu & eacute;e chez 13 patients (1,1 %; IC 95 % : 0,6 %-1,9 %). Cinq patients (5/1158 ; 0,4 %) ont re & ccedil;u un diagnostic d'embolie pulmonaire lors de l'& eacute;valuation initiale et 8/1141 (0,7 %) ont re & ccedil;u un diagnostic d'embolie pulmonaire au cours du suivi & agrave; trois mois. La pr & eacute;valence de l'embolie pulmonaire ne diff & eacute;rait pas en fonction du type d'exacerbation de MPOC (p = 0,27) et & eacute;tait plus & eacute;lev & eacute;e chez les patients admis & agrave; l'h & ocirc;pital que chez les patients sortis des urgences (1,1 % contre 0,0 % ; p = 0,01). La mortalit & eacute; & eacute;tait cliniquement mais non statistiquement plus & eacute;lev & eacute;e chez les patients avec embolie pulmonaire que chez les patients sans embolie pulmonaire (15,4 % contre 6,0 %; p = 0,19).ConclusionParmi les patients pr & eacute;sentant une exacerbation de la MPOC & eacute;valu & eacute;s aux urgences, la pr & eacute;valence de l'embolie pulmonaire diagnostiqu & eacute;e & eacute;tait faible, mais plus de 60 % des embolies pulmonaires ont & eacute;t & eacute; diagnostiqu & eacute;es au cours du suivi & agrave; trois mois. D'autres & eacute;tudes sont n & eacute;cessaires pour d & eacute;terminer un algorithme de diagnostic appropri & eacute; pour cette population.