Chaque impuissant vit une situation qui lui est personnelle et dont nous ne pouvons méconnaître certains aspects en particulier extra-conjugaux. Or il nous faut proposer non seulement des investigations plus ou moins faciles à organiser dans de telles conditions, mais de plus une pharmaco-assistance adaptée à chaque cas. Il convient de garder à l’esprit que les difficultés d’ordre psychologique ne sont pas un trouble identique à chaque patient de nature psychiatrique mais plus simplement le plus souvent un certain nombre de blocages de nature psychologique ou éducationnels avec des cas de figures représentatifs des diverses situations rencontrées par rapport à la conjugalité. Elles ne sont pas toujours avouées lors des premiers entretiens et il faut parfois attendre de nouer des liens de confiance avec nos patients avant de les bien connaître. Après quoi, il est plus facile de prendre dans la panoplie de ce que la pharmacie nous offre, ce qui conviendra le mieux à chacun des patients. Telle est, à mon sens, la nécessaire adaptation des praticiens aux impuissants rencontrés. Le non-remboursement de la pharmaco-assistance par l’A.M. a des avantages et des inconvénients qui doivent être évoqués car l’intervention des assureurs est pour beaucoup dans les difficultés ou dans les non-aveux rencontrés.