RATIONALEPatients may experience acute exacerbation(s) of chronic obstructive pulmonary disease (AECOPD) despite optimal inhaled therapy. Little is known about the prevalence of add-on oral therapies in routine clinical practice. The proportion of subjects who could be candidates for the medications currently under study treating type 2 inflammation is also uncertain.OBJECTIVESThe main goal of this review was to review prophylactic azithromycin and roflumilast use in a real-world hospital setting. The secondary objectives were to determine the percentage of AECOPD patients with blood eosinophil counts (BEC) >= 0.3 x 109/L and to identify if BEC were predictive of readmission in individuals on inhaled long-acting muscarinic antagonist (LAMA)/long-acting beta-agonist (LABA)/inhaled corticosteroid (ICS).METHODSSubjects treated in 2022-2023 at Montfort Hospital for AECOPD were reviewed. Medication lists were charted in addition to patient characteristics and bloodwork. AECOPD up to 3 months post-discharge were recorded. Patients on inhaled LAMA/LABA/ICS were compared with univariate and multivariate analyses based on readmission for AECOPD.MEASUREMENTS AND MAIN RESULTS348 patients were treated for AECOPD. 175 (50%) were already using inhaled LAMA/LABA/ICS. There were 36 subjects on azithromycin (10% overall and 19% of individuals on inhaled triple therapy); no one was prescribed roflumilast. 121 patients (35%) had charted BEC >= 0.3 x 109/L in the prior year; 57 (33%) on inhaled LAMA/LABA/ICS. A total of 76 individuals (23%) were readmitted for AECOPD. On multivariate analysis, BEC were not predictive of recurrent AECOPD in subjects prescribed inhaled LAMA/LABA/ICS.CONCLUSIONSThis review confirmed the underutilization of oral therapies in subjects who experience a severe AECOPD. Approximately one-third of patients were found to have BEC >= 0.3 x 109/L. JUSTIFICATIONLes patients peuvent pré senter une ou des exacerbation(s) aiguë(s) de la maladie pulmonaire obstructive chronique (EAMPOC) malgré un traitement inhalé optimal. On sait peu de choses sur la pré valence des traitements oraux d'appoint dans la pratique clinique de routine. La proportion de sujets susceptibles d'ê tre candidats aux mé dicaments actuellement à l'é tude pour traiter l'inflammation de type 2 est é galement incertaine.OBJECTIFSL'objectif principal de cette revue é tait d'examiner l'utilisation prophylactique de l'azithromycine et du roflumilast dans un contexte hospitalier ré el. Les objectifs secondaires é taient de dé terminer le pourcentage de patients atteints d'EAMPOC avec un taux d'é osinophiles dans le sang >= 0,3 x109/L et de dé terminer si ce taux é tait pré dictif de la ré admission chez les individus sous antagoniste muscarinique à longue duré e d'action inhalé (AMLA)/bê ta2-agoniste à longue duré e d'action (BALA)/corticosté roï de inhalé (CSI).MÉ THODESLes sujets traité s en 2022-2023 à l'hô pital Montfort pour une EAMPOC ont é té é tudié s. Les listes de mé dicaments, ainsi que les caracté ristiques des patients et des analyses sanguines, ont é té consigné es. Les EAMPOC survenues jusqu'à trois mois aprè s la sortie ont é té enregistré es. Les patients sous traitement par AMLA/BALA/CSI inhalé ont é té comparé s à l'aide d'analyses univarié es et multivarié es en fonction de la ré admission pour une EAMPOC.MESURES ET PRINCIPAUX Ré SULTATS: 348 patients ont é té traité s pour une EAMPOC. Parmi eux, 175 (50%) utilisaient dé jà un traitement par AMLA/BALA/CSI inhalé. Trente-six sujets (10% au total et 19% des individus sous trithé rapie inhalé e) prenaient de l'azithromycine; aucun n'a reç u de prescription de roflumilast. 121 patients (35%) avaient pré senté un taux d'é osinophiles dans le sang >= 0,3 x 109/L au cours de l'anné e pré cé dente; 57 (33%) parmi eux é taient sous traitement par AMLA/BALA/CSI inhalé. Au total, 76 personnes (23%) ont é té ré admises pour une EAMPOC. Selon l'analyse multivarié e, le taux d'é osinophiles dans le sang n'é tait pas pré dictif de l'EAMPOC ré currente chez les sujets auxquels des AMLA/BALA/CSI inhalé s avaient é té prescrits.MÉ THODESLes sujets traité s en 2022-2023 à l'hô pital Montfort pour une EAMPOC ont é té é tudié s. Les listes de mé dicaments, ainsi que les caracté ristiques des patients et des analyses sanguines, ont é té consigné es. Les EAMPOC survenues jusqu'à trois mois aprè s la sortie ont é té enregistré es. Les patients sous traitement par AMLA/BALA/CSI inhalé ont é té comparé s à l'aide d'analyses univarié es et multivarié es en fonction de la ré admission pour une EAMPOC.MESURES ET PRINCIPAUX Ré SULTATS: 348 patients ont é té traité s pour une EAMPOC. Parmi eux, 175 (50%) utilisaient dé jà un traitement par AMLA/BALA/CSI inhalé. Trente-six sujets (10% au total et 19% des individus sous trithé rapie inhalé e) prenaient de l'azithromycine; aucun n'a reç u de prescription de roflumilast. 121 patients (35%) avaient pré senté un taux d'é osinophiles dans le sang >= 0,3 x 109/L au cours de l'anné e pré cé dente; 57 (33%) parmi eux é taient sous traitement par AMLA/BALA/CSI inhalé. Au total, 76 personnes (23%) ont é té ré admises pour une EAMPOC. Selon l'analyse multivarié e, le taux d'é osinophiles dans le sang n'é tait pas pré dictif de l'EAMPOC ré currente chez les sujets auxquels des AMLA/BALA/CSI inhalé s avaient é té prescrits.CONCLUSIONSCette revue a confirmé la sous-utilisation des traitements oraux chez les sujets pré sentant une EAMPOC sé vè re. Environ un tiers des patients pré sentaient un taux d'é osinophiles dans le sang >= 0,3 x109/L.