This article examines how the distinction between complicated and complex education systems contributes to our understanding of global governance and how "soft power" concerned with gender is used in international development organisations' responses to Sustainable Development Goal (SDG) 4, the global goal for education. Four global governance approaches which shape these organisations are distinguished: partnership building, gender mainstreaming, gender activism and contestation by global feminist movements. These strands of soft power have implications for how meanings of gender, education, power and accountability are interpreted. The work of three organisations - the Global Partnership for Education (GPE), the Gender at the Centre Initiative (GCI) and the Malala Fund - are reviewed to exemplify these global governance approaches. The analysis draws on a close reading of the organisations' published documents to build a history of how the gender concerns of SDG 4 came to be interpreted, negotiated, contested or ignored. The activities of the three organisations show considerable interplay between concepts of complicated and complex education systems. The discussion raises questions regarding what kind of work soft power in gender and education does in a context of huge and growing global inequalities and insecurities. In addition, the question is posed why there is still no institutional base to articulate a global feminist politics which confronts and seeks to dismantle unjust structures of power. Le soft power dans les syst & egrave;mes d'& eacute;ducation compliqu & eacute;s et complexes : le genre, l'& eacute;ducation et la gouvernance mondiale dans les r & eacute;ponses organisationnelles & agrave; l'ODD 4 - Le pr & eacute;sent article examine comment la distinction entre syst & egrave;mes & eacute;ducatifs compliqu & eacute;s et complexes contribue & agrave; notre compr & eacute;hension de la gouvernance mondiale et comment le << soft power >> soucieux de la dimension du genre est utilis & eacute; dans les r & eacute;ponses qu'apportent les organisations internationales de d & eacute;veloppement & agrave; l'objectif de d & eacute;veloppement durable (ODD) num & eacute;ro 4, l'objectif mondial en mati & egrave;re d'& eacute;ducation. On distingue quatre approches de la gouvernance mondiale qui fa & ccedil;onnent ces organisations : la cr & eacute;ation de partenariats, l'int & eacute;gration de la dimension du genre, l'activisme concernant les questions de genre et la contestation par les mouvements f & eacute;ministes mondiaux. Ces courants de soft power influent sur la mani & egrave;re dont on interpr & egrave;te ce que signifient le genre, l'& eacute;ducation, le pouvoir et la transparence. L'article & eacute;tudie le travail de trois organisations - le Partenariat mondial pour l'& eacute;ducation (GPE), l'initiative Priorit & eacute; & agrave; l'& eacute;galit & eacute; (Gender at the Centre/GCI) et le fonds Malala - pour illustrer ces approches de gouvernance mondiale. L'analyse s'appuie sur une lecture attentive des documents publi & eacute;s par ces organisations pour retracer ce qui a men & eacute; & agrave; interpr & eacute;ter, n & eacute;gocier, contester ou d & eacute;daigner les questions li & eacute;es au genre dans l'ODD 4. Les activit & eacute;s des trois organisations montrent une interaction consid & eacute;rable entre des concepts de syst & egrave;mes & eacute;ducatifs compliqu & eacute;s et complexes. Le d & eacute;bat soul & egrave;ve des questions sur le type de travail qu'accomplit le soft power en mati & egrave;re de genre et d'& eacute;ducation dans un contexte d'in & eacute;galit & eacute;s et d'ins & eacute;curit & eacute;s mondiales immenses et croissantes. En outre, la question se pose de savoir pourquoi il n'existe toujours pas de base institutionnelle pour articuler une politique f & eacute;ministe mondiale faisant face aux structures injustes du pouvoir et cherchant & agrave; les d & eacute;manteler.
